Après des expériences diverses et peu couronnées de succès, Gérard Fulmard s'est retrouvé enrôlé au titre d'homme de main dans un parti politique mineur où s'aiguisent les complots et les passions.Autant dire qu'il a mis les pieds dans un drame. Et croire, comme il l'a fait, qu'il est tombé là par hasard, c'est oublier que le hasard est souvent l'ignorance des causes.
Le roman s'ouvre sur la chute fracassante d'un fragment de satellite soviétique sur un centre commercial de la rue Erlanger, à Paris dans le 16e arrondissement, celle-là même où Mike Brant s'est suicidé, celle aussi où habite le héros de ce roman. L'écriture de Jean Echenoz est superbe. Ce dernier nous entraîne dans cette histoire auprès du fameux Fulmard, sans cesse à la limite du grotesque. On nage dans l'absurde et on ne s'en lasse pas !
