Pour Patrick, journaliste dans un grand hebdomadaire parisien, cela ne va pas très fort. À 48 ans, il se rend plus souvent à des enterrements qu'à des mariages. Les années ont filé à la vitesse de la lumière. Un divorce, une carrière de romancier avortée, un fils bientôt bachelier : le bilan n'est pas encombrant.
C'est un livre qui parle des liens qui, même distendus par les aléas de la vie ne se défont pas, d'amitié, qui rend hommage aux disparus… quand les années passent, quand le monde ne tourne plus comme on voudrait, quand l'insouciance, la liberté, la franchise laissent place au politiquement correct, à des relations aseptisées, à l'esprit de rentabilité, au conformisme, alors reste l'art de vivre de quelques « happy few » qui rend malgré tout le bonheur possible.