Chicago, dans les années 1960. Des femmes se réunissent secrètement pour pratiquer des avortements clandestins, des années avant la légalisation de la pratique par l'arrêté "Roe v. Wade". Joy, une jeune femme mariée, fait face à une grossesse inattendue et se tourne vers le groupe pour demander de l'aide.
« Call Jane » nous conte l’histoire d’une poignée de femmes à travers un récit qui s’avère ô combien nécessaire et en plein dans l’actualité. Ce ne sont pas des femmes qui militent pour l’avortement que l’on voit ici, mais un groupe formé par certaines d’entre elles qui ont décidé de créer un réseau clandestin pour avorter, se mettant donc hors-la-loi et susceptibles de prendre de lourdes peines de prison. En effet, en juin 2022, les juges de la Cour suprême, devenus majoritairement républicains sous Trump (alors que dans le film c’est l’inverse, ce qui montre le caractère rétrograde incroyable de tout cela et donne de la force au propos), ont invalidé le droit constitutionnel à l’avortement. Cela a permis à un tiers des États, les plus conservateurs, de supprimer ce droit chèrement acquis il y a un demi-siècle.