Des lendemains qui chantent, un livre d’Alexia Stresi

Paris, 1935. Lors de la première du Rigoletto de Verdi à l'Opéra-Comique, un jeune ténor défraie la chronique en volant la vedette au rôle-titre. Le nom de ce prodige ? Elio Leone.
Né en Italie à l'orée de la Première Guerre mondiale, orphelin parmi tant d'autres, rien ne le prédestinait à enflammer un jour le Tout-Paris. Rien ? Si, sa voix. Une voix en or, comme il en existe peut-être trois ou quatre par siècle.
Cette histoire serait très belle, mais un peu trop simple. L'homme a des failles. D'ailleurs, est-ce vraiment de succès qu'il rêvait ?

Le roman se construit autour des caprices du destin, qui se saisit d'Elio comme d'une marionnette qui n'a pas conscience des ficelles qui le manipulent. Mais à chaque fois que le sort s'acharne, la voix d'or le sortira des ténèbres.
Ce roman se lit avec avidité, avec angoisse, de peur que ce héros soit perdu à jamais, mais aussi avec beaucoup d’émotion.